"Non, nos jeunes ne sont pas foutus": Attal veut que la jeunesse française "garde espoir"

Un message de fermeté mais également d'espoir. Lors de sa prise de parole jeudi 18 avril à Viry-Châtillon (Essonne), où un adolescent est mort récemment après avoir été passé à tabac près de son collège, le Premier ministre Gabriel Attal a souhaité délivrer un message "d'autorité", 100 jours après son arrivée à Matignon.

"Bien nommer les choses"

Au fil de sa prise de parole, ce dernier a également eu un message fort pour la jeunesse. "Je l'ai dit avec fermeté, nous ne pouvons pas laisser l'image de tous nos jeunes se confondre avec l'image que renvoie une infime minorité d’entre eux", assure-t-il.

"Non, nos jeunes et adolescents ne sont pas fichus, ils ne sont pas foutus. Si la France ne comprend plus des pans entiers de nos adolescents et de nos jeunes, je sais aussi combien elle a le sentiment qu'elle n'arrive plus à les embarquer dans un idéal commun", promet-il.

Et Gabriel Attal d'assurer: "Dans ce contexte, ma responsabilité en tant que Premier ministre, c'est bien de nommer les choses, en rechercher les causes, et surtout trouver des solutions."

"Nommer les choses je viens de le faire, la France a mal a une partie de son adolescence et de sa jeunesse tant elle a le sentiment qu'elle se perd parfois. En chercher les causes, c'est y avoir réfléchi, avoir écouté, s’être forgé une conviction qui permette de répondre à cette question essentielle", termine-t-il.

Article original publié sur BFMTV.com