Un jeune conducteur sur trois écrit des SMS en conduisant

C'est un des résultats du sondage commandé par la Sécurité routière et révélé vendredi.

Près d’un tiers (32 %) des conducteurs de moins de 35 ans écrivent des SMS en conduisant, révèle vendredi un sondage TNS-Sofrès pour la Sécurité routière qui lance une campagne contre les dangers du smartphone au volant.

La campagne, baptisée «Au volant, quand vous regardez votre smartphone, qui regarde la route?», est destinée à provoquer une «prise de conscience» des dangers liés à l’utilisation du téléphone au volant, explique la Sécurité routière dans un communiqué.

Selon l’enquête TNS-Sofrès, réalisée du 10 au 13 septembre auprès de 950 personnes, représentatives de la population française de 18 ans et plus (méthode des quotas), 38 % des conducteurs disent avoir le réflexe de regarder leur smartphone lorsqu’ils reçoivent une notification de «texto» (7 % le regardent automatiquement, 12 % la plupart du temps, et 19 % parfois), tout comme 67 % des moins de 35 ans.

Plus précisément, 31 % des conducteurs avouent lire des SMS, mails, des notifications ou des alerte en conduisant, et 13 % avouent écrire des SMS ou des mails, «liker» ou twitter en conduisant. Ces chiffrent passent respectivement à 61 % et 32 % pour les moins de 35 ans.

15 % des conducteurs se sont «déjà fait une frayeur» en consultant leur smartphone tout en roulant. Tout comme 28 % pour les moins de 35 ans.

Enfin, 71 % des conducteurs affirment que si leur téléphone possédait une fonctionnalité permettant d’indiquer à leur interlocuteur qu’ils sont en ligne, ils l’utiliseraient (74 % pour les moins de 35 ans). Ils sont moins nombreux à être partisans d’une fonctionnalité qui permettrait de désactiver le téléphone lorsque l’on conduit: 50 % des conducteurs seraient prêts à l’utiliser (et seulement 40 % des moins de 35 ans).

Ecrire un message en conduisant «multiplie le risque d’accident par 23: il oblige le conducteur à détourner les yeux pendant en moyenne 5 secondes», souligne la Sécurité routière, qui rappelle que (...)

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