"Le jeu de la dame": les ventes de jeux d'échecs s'envolent avec le succès de la série

Le Jeu de la Dame  - Netflix
Le Jeu de la Dame - Netflix

On appelle cela l'effet Beth Harmon, du nom de la jeune championne d'échecs incarnée par Anya Taylor-Joy dans Le Jeu de la dame. Depuis la mise en ligne de la mini-série de Netflix, les ventes de jeux d'échecs s'envolent aux États-Unis, comme en France.

"Nous avons doublé nos ventes en ligne de jeux d'échecs depuis le 23 octobre, date de sortie de la série Netflix, par rapport à la même période l'an dernier", a confirmé au Figaro Franck Mathais, le porte-parole du groupe JouéClub.

"C'est une catégorie de jeux qui a connu un essor phénoménal dans les années 90 avec l'ascension des grands maîtres comme Garry Kasparov et du superordinateur Deep blue", ajoute-t-il encore. "Depuis quelques années, les échecs étaient devenus une catégorie beaucoup plus confidentielle."

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Sur l'année écoulée, la vente de jeux d'échecs a progressé de 25% aux États-Unis. Mais dans les semaines suivant la diffusion du Jeu de la dame, les ventes ont augmenté de... 125%, rapporte le New York Times. Goliath Games, une compagnie américaine, a ainsi vu ses ventes croître de 1000% par rapport à l'année dernière, tandis que eBay a déclaré que la vente d'échecs et d'accessoires avait augmenté de 215% sur sa plateforme.

Un succès mondial

Adapté d'un roman de Walter Tevis publié en 1983, Le Jeu de la Dame a été vu par 62 millions de comptes Netflix à travers le monde en l'espace de 28 jours, a révélé le site spécialisé The Hollywood Reporter. La série s'est placée dans le top 10 de 92 pays et a même décroché la première place dans 63 pays - dont la France.

Composée de 7 épisodes, la mini-série se déroule de la fin des années 1950 à la fin des années 1960. Beth Harmon, une orpheline américaine, se découvre un don pour les échecs. En grandissant, la jeune fille devient une vraie championne de cet univers dominé par les hommes, tout en s'enfermant peu à peu dans une spirale de solitude, alimentée par ses différentes addictions.

Article original publié sur BFMTV.com