Le jeu Banishers: Ghosts of New Eden est sauvé par l’amour
S’il est une chose que l’on ne pourra pas enlever à Banishers : Ghosts of New Eden, c’est bien la force d’attraction de son univers, cette Amérique de la toute fin du XVIIème siècle sur laquelle les scénaristes ont déposé un voile surnaturel tout à fait fascinant. Ici, les défunts sont parfois retenus sur Terre par une émotion trop puissante et délétère. Plutôt que de gagner paisiblement l’au-delà, ils reviennent sous la forme de spectre pour hanter lieux et habitants tant que leur tourment ne sera pas dissipé. C’est précisément pour cela qu’existent les Banisseurs, des hommes et des femmes capables de percevoir et ressentir ce monde spectral pour ensuite combattre ou libérer ces âmes errantes dont la rage et la tristesse peuvent provoquer l’apparition de terribles fléaux.
Banisseur, c’est la profession d’un couple fraîchement débarqué dans le Nouveau Monde : Antea et Red. Veuillez m’excuser d’avance pour ce spoiler qui n’en est pas vraiment un : ne vous attachez pas trop à Antea, elle meurt dès la première heure de jeu. Heureusement, et c’est le principal paradoxe de l’histoire, elle revient aux côtés de Red sous la forme d’un fantôme.
Cela implique deux choses qui fondent toute l’aventure. Tout d’abord, vous allez devoir choisir si vous souhaitez tout faire pour la ressusciter ou, au contraire, œuvrer pour libérer son âme et lui offrir un billet en première classe vers le paradis. Ensuite, bien que le héros principalement incarné soit Red,
Crédits photos de l'image de une : Source : Capture d'écran PS5