Jeep reconnaît que sa stratégie n'est pas idéale

Désormais propriété du groupe Stellantis, Jeep rencontre toujours un franc succès auprès des clients américains et européens.

Jeep s’est peut-être trompé

Ainsi, au cours de l’année 2018, il y a donc six ans déjà, le constructeur originaire des Etats-Unis fondé en 1941 dominait le marché dans son pays natal, avec pas moins de 973 227 véhicules vendus en un an. Une très belle performance pour la firme, qui a cependant perdu de sa superbe et qui a subi une chute vertigineuse, atteignant seulement 643 000 unités vendues en 2023. Et forcément, cette baisse très impressionnantes des chiffres de ventes a suscité une série de réflexions au sein de la direction de Jeep, menant à la nomination d'Antonio Filosa en tant que nouveau directeur de la marque en septembre 2023. Sa mission ? Redresser la barre et ramener les ventes de Jeep à leur gloire d'antan, non seulement aux États-Unis, mais également à l'échelle mondiale, avec un objectif ambitieux de deux millions de véhicules vendus chaque année. Mais autant dire que cela ne se fait pas en un claquement de doigt, d’autant plus qu’il y a de nombreuses choses à revoir dans la stratégie du constructeur selon son nouveau directeur.

Une stratégie à revoir chez Jeep

En effet, dans une interview accordée à Automotive News, Antonio Filosa a souligné plusieurs erreurs stratégiques qui ont contribué à la dégringolade des ventes de Jeep ces dernières années. Parmi celles-ci, l'abandon du Cherokee, un choix critiqué alors que le modèle conservait une importance significative sur le marché américain. Le Renegade, quant à lui, a également été retiré de la gamme de produits outre-Atlantique, malgré un succès relatif. Face à cette situation, Jeep a annoncé l'arrivée de deux nouveautés majeures dans sa gamme, les...Lire la suite sur Autoplus