Jean-Michel Blanquer aspergé de chantilly, les deux profs condamnés

Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l'Éducation nationale et candidat LREM, en campagne le 22 mai 2022 à Montargis, dans la 4e circonscription du Loiret.
GUILLAUME SOUVANT via AFP Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l'Éducation nationale et candidat LREM, en campagne le 22 mai 2022 à Montargis, dans la 4e circonscription du Loiret.

GUILLAUME SOUVANT via AFP

Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l'Éducation nationale et candidat LREM, en campagne le 22 mai 2022 à Montargis, dans la 4e circonscription du Loiret.

JUSTICE - Pour eux, 300 euros d’amende, c’est trop. Les deux professeurs qui avaient aspergé Jean-Michel Blanquer de crème Chantilly lors de la campagne des élections législatives (lors desquelles il a perdu au premier tour) dans le Loiret envisagent ainsi de faire appel de la peine à laquelle ils ont été condamnés ce lundi 5 septembre. Une condamnation qui ne sera pas inscrite à leur casier judiciaire.

Poursuivis pour violence commise en réunion sans interruption de temps de travail, les deux hommes qui enseignent en REP dans la région de Montargis ont reconnu les faits mais nié toute notion de violence. « Je pense que ça a pu blesser son amour-propre mais c’est autrement moins violent que la violence subie par les professeurs, les élèves et les parents. On a subi des violences qui mettaient en cause notre santé, bien plus que de la chantilly », a notamment déclaré l’un des deux prévenus.

Au moment des faits, début juin, ils avaient justifié leur geste par la volonté de dénoncer une Éducation nationale en « chute libre ». Celui qui avait déjà été remplacé par Pap Ndiaye au poste de ministre avait alors porté plainte. Il n’était pas présent ni représenté à l’audience qui s’est tenue devant le tribunal correctionnel de Montargis.

« Il ne s’agit pas d’un happening, mais d’une action violente qui tombe sous le coup de la loi pénale », a défendu le procureur de la République qui avait réclamé 1 000 euros d’amende et l’obligation de faire un stage de citoyenneté.

À voir également sur Le HuffPost : Entre Pap Ndiaye et Jean-Michel Blanquer, le grand écart des idées

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