Jean-Marc Ayrault : «Si l’on doit parler de révolution, c’est une révolution de velours. C’est plus proche de notre tempérament.»

Jean-Marc Ayrault Député PS et ex-Premier ministre

Jean-Marc Ayrault compte bien défendre en personne à l’Assemblée son désormais fameux amendement fiscal, introduisant une part de progressivité dans la future prime d’activité. L’ancien Premier ministre s’envole certes mercredi pour le Japon avec une délégation nantaise, mais il rentre dans une semaine. Et de toute façon, la discussion a été décalée au 12 novembre, lors de l’examen de la deuxième partie du projet de loi de finances (PLF). Le co-auteur de l’amendement, le député du Rhône Pierre-Alain Muet, prendra lui la parole dès mardi, lors de la discussion générale. «Si l’on doit parler de révolution, c’est une révolution de velours. C’est plus proche de notre tempérament», glisse à Libération l’ex-chef du gouvernement. «Une révolution fiscale douce», complète Muet.

Si les deux hommes rivalisent de prudence, c’est que leur idée a connu un succès surprise auprès des députés PS. Tout en assurant ne pas vouloir embarrasser l’exécutif, le duo a toutefois l’intention de mettre son amendement au vote. Mardi matin, Ayrault a pris la parole devant le groupe PS, pour la première fois depuis son départ de Matignon, en avril 2014. Pour expliquer le report au 12 novembre, se féliciter de ce tempo idéal pour «mettre tout le monde d’accord» et, quand même, pour rappeler que les promesses fiscales du candidat Hollande n’ont pas été tenues. De quoi chauffer quelques-uns des 137 signataires présents à la réunion.



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