Jean-Luc Mélenchon, une présidentielle sans parti ni primaire

Jean-Luc Mélenchon, avant le dîner d'Etat.

Mercredi soir, l'eurodéputé qui avait porté les couleurs du Front de gauche en 2012 a «proposé au peuple» sa candidature pour 2017. Et rejette une bonne fois pour toute le principe des primaires.

Jean-Luc Mélenchon, l’homme qui a dit non à la primaire, a dégainé sa candidature à la prochaine présidentielle, mardi soir, sur TF1. Il part seul, dans son couloir. Face à Gilles Bouleau, l'eurodéputé, qui portait pour l’occasion la même cravate rouge que lors de la précédente présidentielle, a déclaré: «Je propose ma candidature pour la présidentielle de 2017. C’est une occasion formidable de dénoncer les liens qui nous paralysent aujourd’hui.» Cette annonce n’est pas une surprise : le fondateur du Parti de gauche étale ses ambitions depuis des mois. Mais le moment surprend. Un proche explique : «L’appel à la primaire a accéléré son calendrier. Il était dans l’obligation de clarifier sa position pour mettre fin aux spéculations et au chantage du Parti Socialiste qui le prenait en otage pour ne pas répondre à la question de la primaire. Aujourd’hui, les choses sont claires.»

En se déclarant candidat en avant-première, Jean-Luc Mélenchon pose sa première pierre et écrase les cendres du Front de gauche. Le PCF a découvert les mots de Mélenchon sur TF1, comme tous les Français. Idem pour Ensemble, la troisième composante du Front de gauche. En 2012, la petite bande avait réalisé un joli score : 11,11%. «Cette annonce n’a été ni discutée ni décidée dans le cadre du Front de gauche», a regretté, le porte-parole du Parti communiste français, Olivier Dartigolles. De son côté, la porte-parole de Ensemble, Clémentine Autain a préféré garder le silence. Eric Coquerel, coordonnateur du Parti de gauche, surpris par les réactions, a pris les patins de Jean-Luc Mélenchon: «Chacun est libre de choisir son chemin. Lorsque le PCF et Clémentine Autain se déclarent pour participer à une primaire, ils ne nous demandent pas notre avis.» Puis : «Je tiens à préciser que le PG soutient (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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