Jean-Luc Godard : 14 infos insolites que vous ignorez peut-être !

Ado, le futur cinéaste a une sale manie : il fait les poches à tout le monde. On ne manque pourtant pas d’argent chez les Godard. Un papa médecin et une maman issue d’une riche dynastie industrielle : quand le fils cadet de cette famille franco-suisse naît en 1930, dans le très chic VIIe arrondissement de Paris, c’est avec une cuillère d’argent dans la bouche. En 1947, il dérobe des éditions originales de Paul Valéry à son grand-père, qu'il revend à la librairie d’en face. C’est le larcin de trop, Jean-Luc est banni de la famille et on ne le laissera pas assister aux obsèques de sa mère. Mais Godard a la cleptomanie tenace. En 1952, il pique dans la caisse de la toute jeune revue Les Cahiers du cinéma. Un an plus tard, il part avec celle de la Télévision suisse, ce qui lui vaut trois jours de prison.

Dans sa jeunesse, Godard aspire à une voie plus noble que le 7e art alors méprisé par la bonne société : la peinture. Mais depuis la rupture familiale de 1947, l’ado est démotivé. Il rate le bac deux fois avant de suivre, en 1949 à la Sorbonne, des études d’anthropologie qui ne l’enthousiasment guère. Puis le voilà qui hésite entre peinture, littérature et… cinéma ! À Paris, l’étudiant s’est en effet pris de passion pour les salles obscures. Il ne rate pas un film de Hitchcock et Bergman à la Cinémathèque française. C’est là qu’il côtoie François Truffaut, Éric Rohmer et Claude Chabrol, la bande originelle de la Nouvelle Vague.

"Quand on va au cinéma, on lève la tête. Quand on regarde (...)

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