Jean-Baptiste Trogneux « conteste formellement » être à l’origine de la bagarre au cours de laquelle il a été agressé

Interrogé sur BFMTV ce mercredi 17 mai, Franck Delahousse assure que Jean-Baptiste Trogneux « n’est pas à l’origine » de la bagarre au cours de laquelle il a été blessé.
Interrogé sur BFMTV ce mercredi 17 mai, Franck Delahousse assure que Jean-Baptiste Trogneux « n’est pas à l’origine » de la bagarre au cours de laquelle il a été blessé.

FAITS DIVERS - Deux versions s’opposent après l’agression, lundi soir, de Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de Brigitte Macron, devant sa chocolaterie à Amiens, quelques minutes après de l’allocution d’Emmanuel Macron sur TF1.

Alors que certaines personnes interpellées (puis relâchées) avaient assuré que Jean-Baptiste Trogneux était sorti de sa boutique et avait « bousculé » l’un des manifestants, l’avocat du chocolatier conteste.

Interrogé sur BFMTV ce mercredi 17 mai, Franck Delahousse assure que Jean-Baptiste Trogneux « n’est pas à l’origine de cette bagarre », dans laquelle il a été blessé. « Il a entendu des bruits importants sur sa vitrine, il est sorti et il s’est retrouvé face à des individus très agressifs et qui ont fait preuve d’une haine importante à son endroit et qui, malheureusement, l’ont roué de coups », raconte l’avocat, précisant que son client « s’est défendu comme il a pu ».

Trois hommes placés en détention provisoire

Jean-Baptiste Trogneux est sorti « totalement meurtri » de cette bagarre. Il « va prendre le recul nécessaire » et « reprendre le travail doucement », conclut Franck Delahousse sur BFMTV.

Selon son père, Jean-Alexandre Trogneux, son fils « a reçu des coups de poing, des coups de pied », avant de se « mettre en boule pour se protéger ». Il « a des blessures à la tête, au visage, au genou et à un doigt », précise-t-il. De source policière, il a reçu quatre jours d’incapacité totale de travail (ITT).

Trois hommes soupçonnés d’avoir agressé le petit-neveu de Brigitte Macron ont été placés ce mercredi en détention provisoire jusqu’à leur procès, renvoyé au 5 juin. Âgés de 20, 22 et 34 ans, ces prévenus aux profils de marginaux devaient initialement être jugés à Amiens en comparution immédiate, notamment pour violences en réunion, mais leurs avocats ont demandé plus de temps pour assurer leur défense.

Le président du tribunal a prononcé un mandat de dépôt à leur encontre en raison « du risque de réitération des faits ».

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