Le jeûne intermittent serait bénéfique contre Alzheimer, selon une étude

Grâce aux nombreuses études réalisées sur le sujet, les liens entre la nutrition et la santé sont de mieux en mieux connus. Ainsi, il est désormais possible d’adapter son alimentation dans le but de réduire les risques de développement de certaines pathologies, dont le cancer, l’obésité, le diabète ou encore le cholestérol. Mais ce n’est pas tout ! Selon une étude récemment menée par des chercheurs de l'université de Californie, située à San Diego, et publiée dans la revue Cell Metabolism, une habitude alimentaire permettrait de contrer la maladie d’Alzheimer. Pour rappel, cette pathologie est caractérisée par une "perturbation du rythme circadien de l’organisme", qui est notamment considéré comme une horloge biologique interne qui permet de régir certains processus physiologiques comme le sommeil.

Pour mener leur étude, les chercheurs ont imposé à des souris une alimentation limitée dans le temps. Les cobayes pouvaient ainsi manger pendant une seule fenêtre de six heures au cours de la journée, sans limite de nourriture. Un rythme qui serait équivalent à un jeûne de quatorze heures par jour pour les êtres humains. Résultat ? Les souris qui ont été nourries lors d’un horaire restreint ont montré de nettes améliorations de la mémoire, une meilleure qualité de sommeil, mais également une réduction de l'accumulation de protéines amyloïdes dans le cerveau, comparé aux souris ayant suivi une alimentation plus classique. Un constat qui pourrait changer drastiquement l’approche des scientifiques (...)

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