Jay Chou, le roi de la mandopop qui va conquérir le monde

Toute personne ayant mis les pieds dans un karaoké hongkongais dans les années 2000 a déjà entendu les chansons d’amour de Jay Chou résonner dans les couloirs.

C’est, en tout cas, ce qu’affirme le quotidien en anglais South China Morning Post.

Des produits dérivés à l’effigie de Jay Chou, à Shanghai, en octobre 2023. Aujourd’hui, le chanteur taïwanais ambitionne de devenir un “leader culturel”. Il ne s’en cache pas, dans le “South China Morning Post” : “Je souhaite devenir un acteur plus important du monde des beaux-arts. En plus de la musique, je veux donner au public des expériences culturelles pleines de sens.” . Photo ImagineChina/AFP

En 2003, le chanteur taïwanais, aujourd’hui âgé de 44 ans, avait été sacré “nouveau roi de la pop asiatique” par le magazine américain Time.

Vingt ans plus tard, sa renommée a même atteint la France : Jay Chou se produit à la Paris La Défense Arena le 13 janvier prochain.

L’artiste originaire de Taipei trône sans rival sur la mandopop. Modestement nommé Greatest Works of Art (2022), son dernier (et quinzième !) album s’est hissé à la première place du classement de l’Ifpi, la Fédération internationale de l’industrie phonographique.

Il devance ainsi les mastodontes de la pop internationale que sont Taylor Swift et BTS, deuxième et troisième de ce classement des ventes, note le South China Morning Post.

Jay Chou baigne dans la musique depuis sa plus tendre enfance. Dès l’âge de 4 ans, il reçoit des cours de piano de sa mère, professeure en art, raconte le quotidien hongkongais.

C’est en 1998 que le public découvre le découvre, dans l’émission de télévision Super New Talent King.

Puis, dans les années 2000, Jay Chou impose son style qui mêle le R’n’B et la musique traditionnelle chinoise. Avec le parolier Vincent Fang, il a composé “des chansons sur le premier amour et la rupture pour deux générations”.

Grand amateur d’art – il possède des œuvres de Picasso, Basquiat et Van Gogh –, Jay Chou exprime aussi sa créativité via son travail sur l’esthétique de sa scénographie, note le South China Morning Post.

La diversité des styles musicaux et la richesse des arts visuels lui offrent une “infinité de possibilités”, explique-t-il dans le journal hongkongais.

Le roi de la mandopop n’a pas usurpé son titre. En Chine, les billets de sa tournée mondiale en 2023 se sont vendus… en trente secondes, rapporte le quotidien.

Lors des dates hongkongaises, poursuit le journal, des fans ayant échoué à se procurer des billets ont été filmés en train d’escalader les barrières pour tenter d’apercevoir le chanteur.

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