Pour Javier Milei, la restitution des îles Falkland est « non négociable »

« L'anarcho-capitaliste » Javier Milei, élu président de l'Argentine dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 novembre, juge que son pays a une souveraineté non négociable sur les îles des Malouines.  - Credit:LUIS ROBAYO / AFP
« L'anarcho-capitaliste » Javier Milei, élu président de l'Argentine dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 novembre, juge que son pays a une souveraineté non négociable sur les îles des Malouines. - Credit:LUIS ROBAYO / AFP

Une première crise diplomatique en perspective ? Élu président de l'Argentine dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 novembre avec 55,95 % des voix, l'« anarcho-capitaliste » Javier Milei a présenté durant sa campagne diverses mesures qu'il compte mettre en place. Peso argentin remplacé par le dollar, fin de l'avortement pour les femmes, vente libre d'organes…

Outre la réduction de la place de l'État dans l'économie et la société, Javier Milei estime que l'Argentine a « une souveraineté non négociable sur les Malouines ». Une sortie quarante ans après la guerre des Malouines, qui avait vu le Royaume-Uni victorieux face à la junte militaire.

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La guerre des Malouines en 1982

Au cours de sa campagne, Javier Milei n'a pas caché son souhait de voir cet archipel de 750 îles et îlots d'une superficie de plus de 12 000 km² retourner dans le giron argentin. Depuis 1833, le Royaume-Uni contrôle ces îles, avec l'établissement de colons et le développement de la pêche et de l'agriculture. Une présence contestée par l'Argentine qui envahit les îles Falkland en avril 1982. C'est le début de la guerre des Malouines (nom francophone de l'archipel).

Le Royaume-Uni, sous l'autorité de sa Première ministre Margaret Thatcher, réagit alors vigoureusement. Une flotte, chargée de troupes, appareille depuis l'Angleterre pour une traversée de 12 000 kilomètres, afin de reprendre les îles. Au [...] Lire la suite