Japon, un nouveau monde sauvage (France 2) : Renards, grues, mangoustes... comment s’adaptent-ils à l'omniprésence humaine ?

Comment les animaux sauvages s’adaptent-ils à la présence humaine de plus en plus prégnante ? En particulier dans un territoire contraint comme le Japon, dont la population dépasse aujourd’hui les 123 millions d’habitants… C’est le point de départ de ce documentaire tourné, pendant toute une année, entre Okinawa, tout au sud, et Hokkaido, au nord. "Par son caractère insulaire, le Japon a des frontières naturelles, nous explique Guillaume Maidatchevsky, coréalisateur du film avec Delphine Piau. Impossible, pour les espèces, de fuir. Face à ces contraintes d’espace, certains animaux doivent s’adapter continuellement et trouver des solutions pour vivre auprès de nous. Certains, ne pouvant plus aller vers de nouveaux territoires, vont fuir dans le temps. Et la nuit devient alors leur nouvel habitat !"

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C’est le cas des renards, dans les environs de Tokyo. Normalement diurne, ce canidé sauvage, bousculé par la présence humaine, n’a pas eu d’autre choix que de changer ses habitudes, et de se mettre à chasser dans l’obscurité en utilisant son ouïe et sa vue, comme le montrent les spectaculaires images de chasse au lièvre. Des habitudes transmises à sa progéniture. Dans Tokyo même, une espèce sauvage, révérée par les Japonais, continue à (sur)vivre : il s’agit des tanukis, un autre canidé ressemblant à un raton laveur. Ces petits animaux, auxquels les Japonais prêtent des pouvoirs magiques, profitent aussi de la nuit pour sortir et chasser le long des voies de chemin de fer des nombreux trains qui traversent la ville. Mais, à la place de leurs proies habituelles (grenouilles, insectes…), ils se nourrissent des restes laissés par les humains.

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À Okinawa, dans le sud de l’archipel, les mangoustes ont aussi changé leurs habitudes. Il y a trop de bruit, en journée, dans les mangroves où elles chassent. C’est donc également la nuit qu’elles sortent pour se nourrir, mais, ce faisant, elles concurrencent d’autres prédateurs, comme la vipère habu, dont les mangoustes sont aussi friandes. Une séquence du documentaire montre c...

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