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Janvier 1946 : les infos à retenir d'un début d'année pas comme les autres

« Je fous le camp ! » En ce 20 janvier 1946, le général de Gaulle annonce qu’il quitte son poste de chef du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) qu’il occupait depuis sa création en juin 1944. Le héros de la Libération, le sauveur de la France quitte le navire ! Une décision définitive et irrévocable comme l’écrit France-Soir en majuscules dans son édition du 22 janvier, pour mieux souligner l’importance du départ. Le choc est immense dans le pays.

En coulisses pourtant, cela fait des mois que la tension monte entre celui qu’on appelle « le Général » et les partis qui dominent l’Assemblée, à savoir le PCF (communistes), le MRP (chrétiens-démocrates) et la SFIO (socialistes). Elus en octobre 1945, ces députés ont pour mission de doter la France d’une nouvelle constitution et penchent clairement en faveur d’une république parlementaire. Une vision aux antipodes de celle de Charles de Gaulle qui rêve d’un exécutif fort. En démissionnant, l’homme espère créer un électrochoc et être rappelé à la rescousse par le MRP. Mais son plan est un échec : de Gaulle est remplacé à la tête du GPRF par le socialiste Félix Gouin et la IVe République, très parlementaire, est approuvée par référendum quelques mois plus tard, le 13 octobre 1946.

Le 3 janvier, le Commissariat général du Plan est créé. Nommé à sa tête, Jean Monnet va élaborer un programme destiné à moderniser et reconstruire la France ainsi qu’à aider la population à retrouver un niveau de vie et une alimentation (...)

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