«Le peuple panaméen voulait voir son équipe marquer un but, c’est fait»: le Mondial vu par le gardien du Panama

Le gardien du Panama Jaime Penedo lors d'un entraînement, le 17 juin 2018 à Sotchi

Depuis les cages du Panama, Jaime Penedo, gardien du Dinamo Bucarest et plus de 130 sélections nationales, raconte sa Coupe du monde à «Libération».

28 juin : «Ce dernier match, contre la Tunisie, représente l’espoir de prendre nos premiers points »

«Le match contre l’Angleterre avait lieu à Nijni Novgorod, à seulement 300 kilomètres au nord de Saransk (où se situe le camp de base du Panama). On y est quand même allés en avion, un vol d’à peine 40 minutes. Pour l’instant, c’est la ville de Sotchi que j’ai trouvé la plus belle. Peut-être parce que c’est la plus touristique, que c’est l’été et que contrairement à Nijni et Saransk, il y a la mer. On n’a pas non plus eu le temps de faire du tourisme. A chaque fois, on arrive sur place deux jours avant le match, on va reconnaître le terrain où l’on jouera et on se prépare depuis l’hôtel.

«A Nijni, il y a beaucoup d’humidité. Le match était à 15h heure locale, il faisait très chaud. Mais bon, nous, on est habitués. Au Panama, le climat est très proche de celui-ci, donc on ne peut pas dire que ça a été une contrainte pour nous. Au contraire, même. C’était des conditions idéales pour jouer.

«Concernant l’équipe, on a toujours eu du mal à se créer des occasions, et encore plus à les mettre au fond. Si on veut gagner nos matchs, c’est pourtant ce que l’on doit faire. Cette fois, contre les Anglais (6-1), on a un peu plus tenté notre chance. Le problème, c’est que ça nous a coûtés très cher. Ça a créé un déséquilibre, il y a aussi eu plusieurs erreurs d’inattention défensives. Dans un tournoi de ce calibre, où le niveau est très élevé, ces erreurs sont tout de suite particulièrement visibles. Pour un pays qui débute comme le nôtre, je crois que c’est ça le principal apprentissage de ces premiers matchs.

«A 5-0 à la mi-temps, le message du Profe (Hernan Dario Gomez, le sélectionneur) était très clair : ne plus prendre de but ! Une telle correction n’a rien d’agréable. Il nous a dit de relever la tête, d’être plus concentrés, de (...)

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