Jadot demande la mise en retrait de Bayou aussi à EELV

Jadot demande la mise en retrait de Bayou aussi au sein d’EELV
Le Grand Jury RTL Jadot demande la mise en retrait de Bayou aussi au sein d’EELV

Le Grand Jury RTL

Jadot demande la mise en retrait de Bayou aussi au sein d’EELV

POLITIQUE - Poussé vers la sortie. Yannick Jadot était l’invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, ce dimanche 25 septembre. À cette occasion, il est revenu sur l’affaire Julien Bayou, qui secoue la gauche. Le patron d’Europe Ecologie-Les Verts est soupçonné de violences psychologiques contre son ex-femme.

Sur le plateau du Grand Jury, l’eurodéputé écologiste a estimé que « pour la sérénité de l’enquête et du travail d’investigation qui est mené par la cellule que nous avons mise en place », il serait « de bonne intelligence, à la fois qu’il quitte ses fonctions de co-président du groupe à l’Assemblée nationale, et que l’on accélère sa mise en retrait du secrétariat national d’Europe écologie-Les Verts ».

Yannick Jadot n’a par ailleurs pas manqué d’étriller Jean-Luc Mélenchon quant à sa façon de gérer les polémiques qui secouent son parti, avec notamment l’affaire Quatennens, qui a reconnu avoir giflé son épouse, avant de choisir de se mettre en retrait de sa fonction de « coordinateur du mouvement ».

Une « erreur politique » de Mélenchon

L’eurodéputé a dénoncé une « erreur politique » et une « réaction choquante » de la part de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier avait en effet salué la « dignité » du député du Nord en lui assurant son « affection » et en condamnant « la malveillance policière, le voyeurisme médiatique, les réseaux sociaux ».

« Il est évident que l’expression de Jean-Luc Mélenchon n’est pas au combat contre les violences sexistes et sexuelles pour l’égalité des femmes et des hommes », a-t-il regretté, ajoutant que « la France insoumise gère ses affaires d’une mauvaise manière. Un certain nombre de dirigeants ont joué la solidarité masculine, voire viriliste ».

Enfin, Yannick Jadot a fait part de sa « préoccupation première » : « On est en train d’oublier les femmes. » Selon lui, « on ne parle que de Mélenchon, que de Quatennens, à raison, parce que c’est lui qui a été coupable de violence. Mais on ne parle plus des femmes, et comment organiser, enfin, des dispositifs qui permettront de traiter ce qui est un mal pour la société. »

À voir également sur Le HuffPost : Mélenchon s’explique sur son tweet sur le « droit au silence »

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