Jacinda Ardern présente un "budget bien-être" pour la Nouvelle-Zélande

La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.

La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a présenté son premier budget "bien-être", au profit de la santé mentale, d'allocations pour les populations indigènes et de lutte contre la pauvreté des enfants.

La Nouvelle-Zélande a dévoilé jeudi son premier budget "bien-être", qui devrait conforter la réputation d'empathie de la Première ministre Jacinda Ardern, louée pour sa compassion après le massacre des mosquées de Christchurch, mais lui a valu les critiques narquoises de l'opposition.

En annonçant un budget présenté comme une première mondiale pour sa façon de mesurer les progrès économiques, Mme Ardern a évoqué une augmentation des dépenses publiques en matière de santé mentale, d'allocations pour les populations indigènes et de pauvreté des enfants.

"Nous avons dit que nous voulions être un gouvernement qui fait les choses différemment et, avec ce budget, c'est précisément ce que nous avons fait", a-t-elle dit. "Nous avons créé les bases non seulement d'un 'budget bien-être' mais aussi d'une approche différente de la prise de décision gouvernementale dans son ensemble".

L'opposition n'a pas caché son scepticisme. "Apparemment, il s'agit de mesurer vos réactions par rapport au soleil et à la lune, améliorer votre contrôle de vous-même et votre capacité à être vous-même", a ironisé une porte-parole de l'opposition, Amy Adams. "Je n'ai pas la moindre idée de ce que cela signifie et, en dehors de la bureaucratie de Wellington, je ne suis pas sûr que quelqu'un le sache", a-t-elle ajouté.

Balayant ces critiques, la cheffe du gouvernement a défendu un budget qui répond selon elle au programme économique qu'elle s'était engagée à mettre en oeuvre pendant la campagne électorale de 2017.

Mme Ardern, saluée de toutes parts pour sa détermination et son empathie après les tueries qui avaient vu un suprémaciste blanc tuer 51 fidèles dans deux mosquées en mars, a déclaré que le budget accordait la priorité aux citoyens, devant les(...)


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