"J’en ai la preuve": Textor accuse plusieurs clubs, joueurs et arbitres brésiliens de corruption

"Désolé si ça va faire du bruit." En lâchant sa petite bombe au cours d’un entretien sur la chaîne Youtube Canal do Medeiros, John Textor a bien conscience du retentissement de telles accusations. Mais l’homme d'affaires américain est déterminé. Président de Botafogo (D1 brésilienne) en plus de ses fonctions à l’Olympique lyonnais, Textor a accusé plusieurs clubs, joueurs et arbitres brésiliens de corruption.

Le président de l’OL a d’abord assuré que Palmeiras, sacré champion du Brésil en décembre dernier (avec six points d’avance sur Botafogo, cinquième), avait été aidé par des arbitres ces deux dernières années. "Nous disposons de preuves solides, confirmées à 100 %, a-t-il assuré. Désolé si cela va faire du bruit, mais j'en ai la preuve, je l'enverrai aux procureurs. Je suis là pour défendre l'honneur de mon club. Je peux vous promettre que personne ne touchera à nos matchs cette année."

Palmeiras qualifie Textor de "caricature"

Peu de temps après, Textor a formulé de nouvelles accusations dans un texte publié sur son site internet. Il y pointe du doigt des arbitres du VAR mais aussi quatre joueurs de Fortaleza et cinq joueurs de Sao Paulo, accusés par l’Américain d’avoir fait exprès de perdre contre Palmeiras (4-0 en 2022 et 5-0 en 2023). "C’est sûr à 100%", clame-t-il, assurant se baser sur des analyses de l’intelligence artificielle.

La réplique de Palmeiras n’a pas tardé. Ciblé par Textor, le club brésilien a qualifié le boss de l’OL de "caricature". Comme Fortaleza et Sao Paulo, dont les joueurs ont été épinglés par Textor, Palmeiras a annoncé son intention de saisir la justice. Le feuilleton ne devrait donc pas s’arrêter là.

Article original publié sur RMC Sport