J’ai perdu le Walt Disney de mon enfance : merci Toriyama-sensei de m'avoir offert un remède contre les jours tristes
Ce vendredi 8 mars 2024, nous avons appris la mort d’Akira Toriyama survenue une semaine plus tôt. Cette disparition a suscité une émotion collective, marquée par une pluie d’hommages venus du monde entier.
Par une étrange coïncidence, j’étais à Tokyo au moment où j’ai appris la mort de Toriyama. Mon voyage n’avait absolument aucun lien avec Dragon Ball ni avec l’univers des mangas, mais le hasard a pourtant voulu que j’apprenne la nouvelle depuis le Japon. Beaucoup de mes amis m’ont demandé quelle a été ma réaction à ce moment-là.
La vérité est qu’on ne réagit pas de la même façon à la mort d’une idole que pour la disparition d’un proche. Je n’ai pas pleuré, ni montré une quelconque émotion extérieure. Seulement ces quelques mots exprimés à voix haute, malgré moi : "Oh, put**n". Et le sentiment d’une tristesse profonde qui a fait resurgir de nombreux souvenirs d’enfance.
Dragon Ball, de la tête aux pieds
Akira Toriyama a certainement été la personnalité la plus influente de mes premières années. Initié dès mon plus jeune âge au Club Dorothée grâce à mes deux frères aînés, je me souviens de l’excitation provoquée par la découverte de nouveaux épisodes de la série animée.
A l’époque, bien avant le streaming, il fallait se contenter des épisodes diffusés, et il était très rare de pouvoir suivre une série dans son intégralité, notamment quand celle-ci faisait l’objet d’une diffusion quotidienne.