"J’ai mangé des gravats", Obraniak raconte comment, selon lui, Deschamps et la FFF lui ont mis des bâtons dans les roues

"J’ai mangé des gravats", Obraniak raconte comment, selon lui, Deschamps et la FFF lui ont mis des bâtons dans les roues

Retiré des terrains depuis 2018 et une dernière pige à l’AJ Auxerre, Ludovic Obraniak poursuit sa carrière en tant que consultant et a même connu une première expérience sur un banc en tant qu’entraîneur (sans diplôme) au Touquet en National 3. Une aventure qui n’a duré qu’une saison (2021-2022) mais que l’ancien Lillois n’oubliera pas pour plusieurs raisons qu’il a expliquées dans le podcast Ballon, Main, Corps aux côtés de Quentin Westberg, Sébastien Bassong et Ricardo Faty. Une partie de cet échec serait liée à un contentieux avec Didier Deschamps, la FFF lui mettant alors des bâtons dans les roues selon lui.

"J’ai dit deux ou trois trucs sur (Didier) Deschamps et en contrepartie, j’ai mangé des gravats et des cailloux pendant quelques mois. La soupe aux cailloux… Quand j’étais entraîneur au Touquet, il (Deschamps) m’a renvoyé l’ascenseur comme il fallait, confie-t-il. Je n’ai pas coaché mon équipe une seule fois sur le banc, j’ai coaché toute l’année en tribune. Ils ne m’ont pas suspendu, mais ils m’ont empêché. La règle où il faut un an d’ancienneté en tant que numéro un, tu changes juste sur la feuille de match le numéro un et le numéro deux, personne ne t’embête jamais. Je n’avais pas le droit de parler, de me lever. On a pris des amendes, plein de trucs."

Une reconversion comme directeur sportif ?

S’il assure ne pas “avoir dit quelque chose de complètement fou” à propos du sélectionneur de l’équipe de France, Ludovic Obraniak reste droit dans ses bottes et assure qu’il dira "toujours ce qu’(il) pense". "On aurait pu s'appeler, s'expliquer, mais c'est comme ça." S’il reste dans le monde du football en étant consultant, l’ancien international polonais a une idée sur ce qu’il veut faire dans les prochains mois. Et ce ne sera pas forcément sur un banc.

"Je pense que je suis loin d’être un bon numéro un, je ne suis pas prêt. Je pense que j’ai besoin de passer par une étape d’adjoint derrière quelqu’un pendant quelques mois. Je me vois plus comme un directeur sportif, d’homme de l’ombre qui fédère en coulisse."

Des propos qui n'engagent toutefois que Ludovic Obraniak. Didier Deschamps est a priori bien occupé par son poste et rien ne dit qu'il aurait du temps à consacrer à la cinquième division française.

Article original publié sur RMC Sport