"J’ai eu l’instinct de survie nécessaire" : droguée à son insu par un sénateur, la députée Sandrine Josso sort du silence (VIDEO)

"On peut tous subir ce que j’ai subi". Invitée lundi soir de C à vous sur France 5, la députée de Loire-Atlantique, Sandrine Josso, est revenue sur les lourdes accusations qu’elle porte à l’encontre de Joël Guerriau, un sénateur de Loire-Atlantique. Un homme, qui était son ami depuis une dizaine d’années, qui l’aurait droguée à son insu pour l’agresser sexuellement.

Sur le plateau de l’émission de France 5, Sandrine Josso raconte avoir rendu visite au sénateur pour "fêter en toute amitié" sa réélection. "J’étais dans le salon, il était dans la cuisine. Il m’a servi une coupe de champagne (…) Je n’ai pas vu les verres avant qu’ils les servent sur la table (…) J’ai bu une première gorgée et j’ai trouvé que le champagne n’avait pas le même goût que d’habitude", a-t-elle détaillé en expliquant avoir pensé que le champagne était mauvais ou qu’elle était fatiguée. Elle a ensuite remarqué que le comportement de son ami était "étrange", notamment à cause de son insistance pour "trinquer vite". "Au bout de 15 minutes, j’ai eu des symptômes, des palpitations de la sueur".

Pensant mal réagir à l’alcool parce qu’elle était à jeun, Sandrine Josso affirme avoir demandé à son hôte quelque chose à manger pour retourner à l’Assemblée nationale. Ce qui n’a pas arrangé son état. "Je ne me sentais pas bien et ne comprenais pas ce qui m’arrivait", poursuit-elle en ajoutant que le sénateur est retourné dans la cuisine la resservir. "Je ne comprenais pas son insistance. Il y avait des choses très bizarres : il activait la luminosité avec son variateur. Les médecins m’ont expliqué que c’était pour augmenter l’efficacité de la drogue au niveau des pupilles", s’émeut-elle en racontant avoir aperçu Joël Guerriau remettre un sachet blanc dans son tiroir de cuisine.

Ce qu'ont révélé les analyses de sang

Prenant conscience de ce qui lui arrive, Sandrine Josso a appelé un taxi pour fuir rapidement. "Mes jambes tremblaient (…) je me disais ne montre pas que tu te sens mal (…) Il me suit dans l’ascenseur, dans la cour, jusqu’au taxi… J’étais paniquée. J’avais l’impression de faire une crise cardiaque". C’est à l’hôpital, où elle a passé la nuit, qu’elle a découvert l’ampleur du problème de la soumission chimique. "Les médecins et infirmières m’ont dit que des gens comme moi, c’était trois ...

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