“J’ai dû subir pendant des mois son sale caractère et son appât du gain” : cette légende de la littérature a fait vivre un enfer au réalisateur du Nom de la Rose

CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE
CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE

Lorsque Jean-Jacques Annaud se met à table pour égrener avec gourmandise ses souvenirs de tournage au gré d'une grande filmographie, c'est la garantie absolue pour les lecteurs et l'auditoire d'une séquence passionnante. C'était déjà le cas l'an dernier, avec la masterclass qu'il avait donné lors du festival Lumière à Lyon, en marge de la présentation en copie restaurée de son chef-d'oeuvre Le Nom de la Rose.

Et c'est à nouveau le cas dans l'entretien fleuve qu'il a accordé ce mois-ci aux journalistes du magazine Les Années Laser. Dans un échange marathon de près de 8h (!), toujours volubile et évidemment passionné, Annaud livre ses anecdotes, précises comme au premier jour. D'une grande franchise aussi, sans filtre. Ou si peu. Et souvent drôles.

Comme les coulisses derrière la création de son film L'Amant, sorti en 1992 sur nos écrans. Cinquième plus gros succès pour le réalisateur au box office français, le film avait attiré plus de 3,15 millions de spectateurs; juste derrière les 3,33 millions de spectateurs séduits par Deux frères, sorti 12 ans plus tard.

"j'ai dû subir pendant des mois son sale caractère"

Ironiquement, Claude Berri, le producteur du film, lui avait initialement proposé de réaliser l'adaptation de la Condition humaine d'André Malraux, tandis qu'il avait confié à Michael Cimino le soin d'adapter L'Amant de Margue

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