“J’avoue que je…” : taclée par Emmanuel Macron lors de la conférence de presse, Laurence Ferrari répond aux rires des journalistes (VIDEO)

Ce mardi 16 janvier 2024, avant que les journalistes ne prennent la parole lors de la conférence de presse face à Emmanuel Macron, une consigne leur a été donnée : faire des questions courtes. C'est pourquoi Laurence Ferrari a attiré l'attention. Lors de la première partie de la conférence consacrée à l'Éducation Nationale, qui se porte de plus en plus mal au fil des années, la journaliste de CNEWS, Europe 1 et Paris Match du groupe Vivendi s'est lancée dans un monologue ressemblant aux éditos qu'elle et ses confrères font quotidiennement sur CNEWS.

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"L’Éducation Nationale concentre tous les enjeux, toutes les fractures de notre société. Nous avons l’éducation nationale la plus chère au monde. Au classement Pisa, nous ne brillons pas, notamment en maths. Au CAPES de maths, notamment nous avons du mal à recruter, il y a plus de postes que de candidats. Vous voulez qu’ils chantent la Marseillaise ? Pratiquement un jeune sur deux ne sait pas situer la Révolution française, ne connaît pas la Shoah, ne sait pas ce qu’il s’est passé le jour de la Rafle du Vel d’Hiv. 48% des professeurs disent se censurer lorsqu’ils enseignent l’histoire en classe, un sur deux a peur en classe, peur de la violence des élèves, des parents et des terroristes, je pense ce soir à Samuel Paty et Dominique Bernard. Vous voulez restaurer l’autorité ? La France doit rester la France bien sûr mais comment faire de ces jeunes des citoyens éclairés ? (...) Soutenir les parents c’est bien, les responsabiliser, c’est mieux. Il y a 17% des parents qui ont fait le choix du privé, c’est fort honorable après tout. Est-ce que la guerre école privée/école publique n’a pas été relancée par votre ministre de l’Éducation nationale ?", a-t-elle déclaré, avant d'enfin poser sa question.

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