Yahoo Actualités "J'éprouve beaucoup de fierté": Castex rend hommage aux forces de l'ordre après l'attaque à Paris
Le Premier ministre Jean Castex a assuré ce samedi que "les ennemis de la République ne gagneront pas", après l'attaque au hachoir vendredi à Paris, selon des propos rapportés par son entourage.
"De nombreux attentats sont régulièrement déjoués. Nous ne découvrons pas la menace. Mais lorsque des évènements se produisent malgré tout, la réponse est immédiate. C'est un message très fort. Les ennemis de la République ne gagneront pas", a lancé le chef du gouvernement, lors d'une visite à la préfecture de police.
"J'ai tenu à venir à votre rencontre ce matin pour vous exprimer mes remerciements et ceux du gouvernement", a-t-il déclaré, aux côtés du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pour cette visite improvisée et sans presse.
"Vous avez fait honneur à la République"
"C'est une chaîne de réaction qui a été mise en oeuvre et chacun aura mesuré la redoutable rapidité et efficacité dont vous avez fait preuve", a-t-il ajouté.
Et de poursuivre son hommage: "J'éprouve beaucoup de fierté à l'égard des forces de sécurité et des sapeurs pompiers mobilisés. Vous avez fait honneur à la République".
Un homme qui se présente comme né au Pakistan et âgé de 18 ans, selon les premiers éléments de l'enquête, s'en est pris vendredi vers 11h45 à deux personnes, un homme et une femme, devant l'agence de presse Premières Lignes.
"Volonté résolue de lutter contre le terrorisme"
"Manifestement c'est un acte de terrorisme islamiste", a estimé ce vendredi le ministre de l'Intérieur sur France 2, déplorant "une nouvelle attaque sanglante contre notre pays". Le Premier ministre, qui s'était rendu sur les lieux avec Gérald Darmanin, avait affirmé vendredi sa "volonté résolue, par tous les moyens, de lutter contre le terrorisme", précisant à propos des deux victimes que "leurs vies ne sont pas en danger, Dieu merci".
Sept personnes étaient ce samedi toujours en garde à vue, dont l'auteur présumé, qui a declaré "assumer" son geste et a reconnu une dimension politique de ce geste en évoquant la republication des caricatures du prophète Mahomet par Charlie Hebdo.
