IVG dans la Constitution : le texte présenté le 13 décembre en Conseil des ministres

Le chef de l'État s'était engagé à inscrire le droit à l'IGV dans la Consitution le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes.  - Credit:LUDOVIC MARIN / AFP
Le chef de l'État s'était engagé à inscrire le droit à l'IGV dans la Consitution le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes. - Credit:LUDOVIC MARIN / AFP

Le projet de loi inscrivant l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution sera présenté le 13 décembre en Conseil des ministres, avant une possible réunion du Parlement en Congrès en mars pour entériner son adoption, ont rapporté vendredi plusieurs chefs de parti conviés par Emmanuel Macron. Ce texte devrait être examiné au Parlement au premier trimestre 2024. Il faudra ensuite que 3/5e des députés et sénateurs, réunis lors du Congrès, avalisent la formulation, qui vise à faire de l'IVG un droit « irréversible », selon la promesse d'Emmanuel Macron.

Un « juste équilibre »

Pour la présidente du Planning familial, Sarah Durocher, il s'agit d'une « bonne nouvelle » : « Les choses avancent, c'est une victoire du mouvement féministe et des parlementaires alliés, car cela fait un an et demi qu'on essaie de faire entrer ce droit dans la Constitution », a-t-elle réagi auprès de l'AFP. « On espère que ce sera le cas en 2024 mais on a des craintes » vis-à-vis du Sénat qui, « historiquement, vote très peu les lois sur l'avortement », a-t-elle ajouté.

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Emmanuel Macron avait annoncé, le 29 octobre sur les réseaux sociaux, l'inscription en 2024 dans la Constitution de la liberté des femmes à recourir à l'IVG. Selon l'exposé des motifs du projet de loi constitutionnelle, que s'est procuré l'AFP début novembre, la formulation suivante a été retenue : « La loi détermine les conditions dans le [...] Lire la suite