Israël : la traque des leaders du Hamas se poursuit jusqu'en Cisjordanie

En parallèle de sa riposte sur la bande de Gaza, l'armée israélienne a décidé de s'en prendre aux biens des leaders du groupe islamiste.

Alors que Tsahal a annoncé avoir frappé "11.000 cibles" à Gaza depuis le 7 octobre et avoir tué Ibrahim Biari, présenté comme un cadre du Hamas et l'un des responsables des attaques du 7 octobre, la traque chefs du mouvement islamique se poursuit jusqu'en Cisjordanie occupée.

BFMTV a pu se rendre dans le village d'Arora, au nord de la ville de Ramallah, où l'armée israélienne a détruit la maison de Saleh Al-Arourin, numéro deux du Hamas. Comme l'indiquent plusieurs témoins de la scène de l'explosion, les autorités israéliennes avaient averti, trois jours avant, de la destruction de la maison sans pour autant en indiquer la cause. Depuis, les décombres sont toujours là et un drapeau du Hamas y a été planté.

"Pourquoi les résistants devraient être silencieux ?"

Auprès de BFMTV, la sœur de Saleh Al-Arourin estime que ce dynamitage est un aveu de faiblesse de la part d'Israël, qui selon elle ne peut pas atteindre son frère d'une autre manière. En ce qui concerne les attentats du 7 octobre, elle indique ne pas savoir si son frère est impliqué.

"Je ne sais pas qui les a organisées mais je sais que ce sont des résistants contre l'occupation. J'espère que Allah va les protéger et qu'ils restent forts", dit-elle.

Selon elle, les attentats sont d'ailleurs pleinement justifiés. "Pourquoi les résistants devraient être silencieux? Pourquoi ils devraient? Le Hamas a le droit, comme toute résistance, de résister et de défendre son peuple et sa terre", termine-t-elle.

Le 7 octobre, les attaques du Hamas ont fait 1400 morts civils sur différents sites, dont le festival de musique "Tribe of Nova" ainsi que dans différents kibboutz.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Des dizaines de morts dans le bombardement israélien d'un camp de réfugiés à Gaza