Isild Le Besco : “ma plainte sera sûrement…”, l’actrice suit les pas de Judith Godrèche et fait un choix fort

Fin février, Isild Le Besco avait laissé entendre qu’elle souhaitait poursuivre Benoît Jacquot pour viol sur mineur de plus de 15 ans et viol. Ce mercredi 29 mai, son avocat a annoncé par communiqué que sa cliente avait bel et bien passé la porte de la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris. Cette plainte s’ajoute à celle de Judith Godrèche qui a accusé le réalisateur des mêmes faits. L’actrice dénonce des violences sexuelles qui se seraient déroulées entre 1998 et 2007. "Avec cette plainte, ce n'est pas tant que j'attaque Benoît Jacquot, mais que je soutiens les femmes qui le font et s'exposent ainsi publiquement. Moralement, je m'y sens obligée, même si seule, je ne l'aurais pas fait", déclare à Libération Isild Le Besco.

Isild Le Besco a eu bien du mal à "mettre des mots sur des événements traumatiques"

La comédienne confie qu’il est "très dur de mettre des mots sur des événements traumatiques" qu’elle aurait vécus. Elle le sait, sa “plainte sera sans doute classée sans suite" mais elle avait besoin de dénoncer juridiquement les souffrances que lui aurait fait subir Benoît Jacquot. « Au fond, que Benoît tombe seul, je trouve ça injuste. D’autres hommes m’ont abîmée, et pas seulement dans le milieu du cinéma. Si je porte plainte, c’est parce que je veux que ce système de domination, sans cesse reconduit, s’enraye. (…) Je ne me galvanise pas de saisir la justice, ce sera un moment difficile, (...)

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