En Iran, un site de rencontres géré par l'Etat pour lutter contre le divorce

En Iran, un site de rencontres géré par l'Etat pour lutter contre le divorce

Destiné aux 11 millions de jeunes Iraniens célibataires, Hamsan.tebyan.net est le site de rencontres lancé lundi par le gouvernement afin de lutter contre l'explosion du célibat et du divorce en Iran.

Les Iraniens se marient moins, et divorcent plus. Pour lutter contre ce phénomène, le gouvernement iranien a lancé lundi son propre site de rencontres. Mais Hamsan.tebyan.net (c’est son nom) n’a pas grand-chose à voir avec Tinder et autre Adopte un mec. Ici, pas d’option de localisation ni de «match».

Le site est géré par l’Organisation du développement islamique, une institution sous la supervision du Guide Suprême et qui a pour but de promouvoir le mode de vie musulman, note la BBC.

Seuls les modérateurs − des religieux, des médecins, ou encore des enseignants − ont accès aux informations personnelles des inscrits. Ils analysent les profils et mettent en relation les paires en fonction de leur âge, de leur origine sociale et de leur niveau d’éducation (et pas de leurs loisirs ou de leurs goûts musicaux, le formulaire ne proposant pas de questions à ces sujets). Des rencontres entre les familles des deux inscrits et des tests psychologiques sont en revanche prévus afin de s’assurer de leur compatibilité.

Cette initiative du gouvernement iranien est censée enrayer l’explosion du célibat, des relations hors-mariages (interdites en Iran) et du divorce, notamment chez les jeunes. En Iran, 22% des mariages se soldent par un divorce, et la proportion serait encore plus élevée dans la capitale. Un phénomène jugé préoccupant par le gouvernement, qui craint à terme une baisse de la natalité.

300 sites de rencontres jugés immoraux et illégaux

Les autorités iraniennes veulent également lutter contre les 300 sites de rencontres à l’occidentale déjà existants, condamnés à plusieurs reprises pour immoralité et illégalité. Ces sites proposent parfois des contrats de mariage temporaires («sigheh»), qui peuvent durer seulement quelques heures. Une pratique tolérée par l’islam chiite, (...)

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