Iran: la Russie et la Turquie déploient des secouristes après l'accident du président Raïssi

La Turquie a déployé 32 secouristes et six véhicules en Iran pour participer aux recherches de l'hélicoptère du président iranien Ebrahim Raïssi accidenté, après que le président Recep Tayyip Erdogan a offert "tout le soutien nécessaire" à Téhéran.

"Trente-deux personnels spécialistes des recherches et secours en montagne et six véhicules ont été déployés" depuis les centres de Van et Erzurum, dans l'est de la Turquie, a annoncé sur X l'agence gouvernementale de secours d'urgence (Afad).

Des équipes de quinze personnes chacune sont également "en alerte" dans les centres d'Ankara, Diyarbakir et Konya, a-t-elle ajouté. Un drone Akinci et un hélicoptère Cougar équipé de capacités de vision nocturne ont également été déployés, a détaillé le ministère de la Défense.

Peu auparavant, le chef de l'État turc s'est dit "profondément attristé" par l'accident d'hélicoptère de son homologue et "prêt à apporter tout le soutien nécessaire".

"Au nom de ma nation, j'adresse mes meilleurs voeux à notre voisin, ami et frère, le peuple et le gouvernement iraniens, et j'espère recevoir de bonnes nouvelles du président et de sa délégation aussi vite que possible", a-t-il ajouté sur X.

Ryad offre à Téhéran "toute l'assistance" nécessaire

L'Arabie saoudite, l'Irak, l'Azerbaïdjan et l'Union européenne ont également proposé leur aide à Téhéran, tandis que l'Union européenne a annoncé avoir, "à la demande d'assistance de l'Iran", activé son système de cartographie par imagerie satellitaire CopernicusEMS.

Dans la nuit de dimanche à lundi, la Russie a annoncé envoyer des sauveteurs en Iran afin de participer aux recherches. L'équipe "se dirige vers Tabriz", grande ville du nord-ouest de l'Iran, et regroupe "47 spécialistes avec l'équipement nécessaire, des véhicules tout-terrain et un hélicoptère BO-105", explique Moscou.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait reçu son homologue iranien le 24 janvier à Ankara. Lors de leur rencontre, Ebrahim Raïssi l'avait indirectement appelé à rompre avec Israël.

Article original publié sur BFMTV.com