Iran. À Téhéran, Nazanin Zaghari-Ratcliffe libérée mais menacée d’un nouveau jugement

Condamnée pour complot à 5 ans de prison en 2016, l’humanitaire irano-britannique vient de purger sa peine. Mais elle pourrait faire face à un nouveau procès à Téhéran dès le 14 mars prochain.

À l’issue d’une peine de cinq ans de prison, Nazanin Zaghari-Ratcliffe a été libérée de son assignation à résidence en Iran, a fait savoir son avocat iranien ce dimanche 7 mars. Mais la ressortissante irano-britannique devra à nouveau se présenter devant un tribunal iranien le 14 mars pour faire face à une deuxième série d’accusations, rapporte The Telegraph.

Selon le quotidien britannique, Zaghari-Ratcliffe devra notamment se défendre d’avoir participé à “des activités de propagande contre la République islamique” en assistant à une manifestation devant l’ambassade iranienne à Londres en 2009 et en parlant en persan à la BBC.

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La travailleuse humanitaire s’est vue retirer le bracelet électronique qu’elle portait à la cheville depuis son assignation à résidence en mars 2020. Son avocat a expliqué qu’il ne savait pas “si elle était autorisée à quitter l’Iran”, indique The Telegraph.

D’après son mari, Richard Ratcliffe, les Iraniens ont cherché à “clore la première affaire” pour “éviter des démarches officielles du Royaume-Uni”, mais elle reste sous la menace d’une nouvelle condamnation :

Elle reste un moyen de pression pour eux.”

“Une épreuve cruelle et intolérable”

“L’Iran continue à faire subir à Nazanin Zaghari-Ratcliffe, ainsi qu’à sa famille, une épreuve cruelle

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