Investissements. Le boom des énergies vertes risque la congestion

Si les États veulent réellement décarboner leur économie, ils doivent faciliter la tâche des entreprises, en finançant des infrastructures et en assouplissant les réglementations, estime l’hebdomadaire libéral The Economist.

“Cela fait des années que le changement climatique inquiète les scientifiques et les militants, rappelle The Economist. Et depuis peu, les dirigeants politiques semblent s’impliquer davantage : des pays représentant plus de 70 % du PIB et des émissions de gaz à effet de serre mondiaux ont désormais des objectifs ‘zéro émission nette’, d’ici 2050 généralement.”

Les investisseurs ont eux aussi changé leur fusil d’épaule : constatant que les technologies propres sont de plus en plus compétitives, ils “demandent aux entreprises de changer de cap”. Ça, c’est la bonne nouvelle.

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La mauvaise, c’est que cette belle dynamique pourrait bientôt être brisée dans son élan, prévient l’hebdomadaire britannique, qui titre en une de son édition du 12 juin : “Embouteillage - Pourquoi l’essor des énergies vertes risque la congestion”.

Le premier goulet d’étranglement concerne les matières premières, dont la pénurie fait grimper les cours. Le magazine a ainsi calculé que “le prix d’un panier composé de 5 minéraux utilisés dans la construction de voitures et de réseaux électriques a bondi de 139 % depuis un an.”

Pour que les objectifs que se sont fixés les États d’ici à 2030 soient atteints, “il faudra, entre autres, que les compagnies minières augmentent leur

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