INTERVIEW. Harry Roselmack : “Se demander qui l'on est nous éloigne des autres ! A l'inverse, s'interroger sur ce que l'on est fait lien”

Cette interview est parue dans le numéro 0961 CLOSER - Vous signez Il n'est pas trop tard pour naître, un essai sur l'origine et le sens de notre existence… Une façon de se mettre à distance de la triste actualité ? HARRY ROSELMACK - Je suis d'autant plus révolté par les conflits qui agitent le monde, par ces innocents qui meurent, que la paix n'est pas une utopie. Elle dépend de nous, humains, de notre volonté collective d'arrêter la guerre. Dans cet ouvrage scientifique, je m'aide des théories d'Aristote, Isaac Newton, Hubert Reeves, Stephen Hawking… et j'aboutis à la probabilité que l'univers créé il y a 13,8 milliards d'années nous montre une façon d'évoluer qui mêle organisation, harmonie et mutation. Nous devons prendre conscience du rôle à jouer sur Terre en vue d'un avenir plus réjouissant. Vous êtes croyant, animé par la foi chrétienne et, pourtant, vous écrivez que “les religions sont comme des opérateurs téléphoniques”… Je pense qu'il y a un Dieu créateur et pas seulement une énergie qui organise tout de façon aléatoire… Les religions sont des moyens de se connecter avec ce “grand ordonnateur”. Pourtant, elles ont tendance, comme les politiques, à nous imposer des dogmes, à nous diviser… L'important, dans ce cheminement, c'est de trouver la boussole, la direction qui nous permet d'approcher notre raison d'être. Quand je téléphone à mes parents, ils sont contents que je prenne de leurs nouvelles, mais se fichent (...)

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