INTERVIEW. Frédérique Bel : “Un jour, un producteur m'a lancé 'j'hésite entre toi et une autre actrice mais, elle, elle est plus conciliante…'”
Frédérique est Bel mais pas que… Depuis une vingtaine d'années, elle enchaîne les films populaires, mais n'en perd pas la tête pour autant. Elle nous reçoit chez elle, dans sa maison à la décoration seventies.
CLOSER - On vous a découverte en 2004 dans La Minute blonde, sur Canal+. Avez-vous souffert de cette image de blonde écervelée ? FRÉDÉRIQUE BEL Non, parce que c'est moi qui ai créé ce personnage avec mon équipe. C'était ma poupée, mon petit monstre à moi et on avait pété l'audimat ! Elle était bien plus intelligente qu'elle n'en avait l'air. Ce qui m'a gênée, c'est davantage le regard condescendant des journalistes qui voulaient à tout prix m'associer à mon personnage. Les Chiennes de Garde, disant que je desservais la cause de la femme en m'affichant en tenue légère à une heure de grande écoute. Je leur avais répondu “Couchez/ées !”, dans tous les sens du terme. Aujourd'hui, la moindre influenceuse est en string et tout le monde trouve ça cool. Même si nous vivons dans un monde de restrictions où malheureusement l'humour est devenu “touchy”, le sexy s'est bien démocratisé.
C'est compliqué de jouer la carte du sexy et du drôle vis-à-vis des hommes dans ce métier ? Je pense que c'est plus facile aujourd'hui pour une nana de porter des projets artistiques et créatifs. Moi, je n'étais dupe de rien. Quand j'ai démarché les chaînes, je suis tombée sur des mecs qui voulaient me coller dans des émissions de téléréalité en me draguant lamentablement. Ces propositions ne m'ont pas pour autant dissuadée de devenir comédienne, bien au contraire. J'ai l'âme d'une compétitrice.
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