Intempéries dans le sud du Brésil: le bilan s'alourdit à 29 morts et 60 disparus
"Il y a 29 morts recensés actuellement, et avec la douleur la plus profonde je sais qu'il y en aura davantage", a déclaré ce jeudi 2 mai le gouverneur de l'État du Rio Grande do Sul.
Vingt-neuf personnes ont trouvé la mort et 60 sont portées disparues après les pluies diluviennes qui ont frappé le sud du Brésil, selon un nouveau bilan rendu public ce jeudi 2 maipar les autorités.
"Je veux déplorer profondément toutes les vies perdues. Il y a 29 morts recensés actuellement, et avec la douleur la plus profonde je sais qu'il y en aura davantage", a dit le gouverneur de l'État du Rio Grande do Sul, Eduardo Leite, dans une intervention en direct.
Le précédent bilan faisait état de 13 morts et 21 disparus. Trente-six blessés ont été enregistrés.
"État de calamité publique"
Des vues aériennes montrent des secteurs entiers de la commune de Capela de Santana envahis par les flots, d'où émergent seulement les toits de maisons. Mercredi 2 mai, l'"état de calamité publique" a été déclaré dans le Rio Grande do Sul, atteint depuis plusieurs jours par des tempêtes et des orages dévastateurs.
Lula, qui a rencontré le gouverneur ce jeudi à Santa Maria, une des villes les plus touchées, a promis que le Rio Grande do Sul "ne manquera pas de moyens" humains ou matériels pour faire face à cette tragédie.
Plus de 600 militaires devaient être envoyés en renfort pour les opérations de secours et la distribution de vivres aux sinistrés.
Accompagné notamment de la ministre de l'Environnement Marina Silva, le chef de l'État a assuré que le gouvernement fédéral était mobilisé "à 100%" pour "atténuer la souffrance due à cet événement naturel extrême".
Les inondations se concentrent dans la région centrale du Rio Grande do Sul, où 154 localités ont été frappées. Selon le dernier bilan de la Défense civile, plus de 10.000 personnes ont dû quitter leur domicile, dont quelque 4.600 ont été accueillies dans des lieux d'hébergement.
De nombreuses routes sont inaccessibles et l'approvisionnement en eau et électricité est compromis pour des centaines de milliers de personnes, selon les autorités locales. Des villes sont totalement isolées, sans internet ni signal de téléphonie mobile.