"Ils sont plus intéressés par l'AS Monaco que par l'OM", les infos de Rothen sur l'Arabie saoudite et le rachat d'un club

En quête d'un repreneur depuis la mise en vente du club, l'AS Monaco intéresse l'Arabie saoudite assure Jérome Rothen dans l'émission Rothen s'enflamme de RMC ce mercredi. L'ancien joueur assure que des contacts ont déjà eu lieu entre la famille princière et un prince saoudien.

"Le club est en vente depuis quelques semaines, il y a du lourd qui va arriver derrière et de sources sûres, du côté de la famille princière et du club, il y a eu un rapprochement avec les Saoudiens, des rendez-vous et des échanges entre un des princes saoudiens et le Prince Albert", assure Jérôme Rothen.

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"Beaucoup d'échanges ces dernières semaines"

Présentant l'homme intéressé par le rachat du club, il explique: "C'est un prince qui est le numéro 2, derrière la famille royale saoudienne. C'est une grande, grande famille, qui a très envie d'investir en France. Ce qui est sûr c'est qu'il y a eu beaucoup d'échanges ces dernières semaines, des rapprochements parce qu'ils ont aussi investis sur des biens privés qui appartenaient à la famille princière de Monaco. Rien à voir avec le foot. Ces affaires-là ont créé un rapprochement sur le football, le sport et il y a automatiquement de l'intérêt des Saoudiens."

"On m'a dit aussi qu'il y a eu un intérêt sur l'OM il y a quelques années, mais aujourd'hui il n'y a pas eu de suite, précise-t-il. Ça ne veut pas dire qu'ils ne viendront pas, mais pour l'instant ils sont plus intéressés par l'AS Monaco que par l'OM. Mais il reste plein de détails à régler. La banque d'affaires (en charge de la vente de l'AS Monaco) a trois offres sur la table, mais c'est du côté des Russes."

"Les Saoudiens voudraient un petit peu plus que les 65% des parts"

"À Monaco c'est un peu particulier, parce qu'il y a 35% qui appartiennent à la famille princière. Donc automatiquement elle a aussi son mot à dire. Mais les Saoudiens s'ils venaient, ils investiraient beaucoup, beaucoup d'argent et ils voudraient un petit peu plus que les 65% des parts. C'est toute la difficulté pour trouver un accord. Il y a des pourparlers et à mon avis s'ils veulent investir, ça ne va pas attendre trois ans."

Article original publié sur RMC Sport