Sur Instagram, Kim Kardashian a oublié de mentionner ce partenariat, mais pas la justice

Kim Kardashian à la soirée des Oscars Vanity Fair 2020 à Beverly Hills, Los Angeles (Etats-Unis).
JEAN-BAPTISTE LACROIX / AFP Kim Kardashian à la soirée des Oscars Vanity Fair 2020 à Beverly Hills, Los Angeles (Etats-Unis).

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Kim Kardashian à la soirée des Oscars Vanity Fair 2020 à Beverly Hills, Los Angeles (Etats-Unis).

JUSTICE - Le gendarme de Wall Street appelé aussi la SEC n’a pas rigolé avec Kim Kardashian. Pour avoir fait l’éloge d’une cryptomonnaie, EthereumMax, sur son compte Instagram sans mentionner qu’elle a été payée 250.000 dollars pour le faire, la star américaine écope d’une amende de 1,26 million de dollars. « Vous aimez les cryptos??? Ce n’est pas un conseil financier mais je partage avec vous ce que mes amis viennent de me dire sur le jeton EthereumMax ! » a-t-elle assuré à ses 331 millions d’abonnés.

L’amende comprend plus précisément une pénalité de 1 million de dollars ainsi qu’un redressement de 260.000 dollars qui représente la somme touchée par Kim Kardashian et des intérêts. Selon Forbes, la fortune de la vedette de téléréalité, influenceuse et femme d’affaires s’élève à 1,8 milliard de dollars.

« Madame Kardashian est heureuse d’avoir résolu cette affaire avec la SEC », a réagi dans un communiqué transmis à l’AFP un avocat de la vedette. La star qui a coopéré avec la SEC, « veut mettre cette affaire derrière elle afin d’éviter un conflit à rallonge », a précisé l’avocat. Le conflit va tout de même durer un certain temps, l’ex-épouse du rappeur Kanye West s’est également engagée à ne pas faire la promotion d’actifs en cryptomonnaies pendant trois ans.

D’autres célébrités épinglées

D’autres célébrités ont été épinglées dans le passé par les autorités américaines pour avoir fait la promotion illégale de cryptomonnaies. En plus de Kim Kardashian, le boxeur Floyd Mayweather, l’ancien basketteur Paul Pierce, ainsi que les deux fondateurs d’EthereumMax sont accusés d’avoir eu recours à une technique appelée : « pump and dump », qui consiste à faire gonfler artificiellement le cours de la cryptomonnaie.

« Cette affaire rappelle que lorsque des célébrités ou des influenceurs promeuvent des opportunités d’investissement, dont des actifs en cryptomonnaies, cela ne veut pas dire que ces produits d’investissement sont bons pour tous les investisseurs », a déclaré dans un communiqué Gary Gensler, le patron de la SEC. « Nous encourageons les investisseurs à considérer les risques et les opportunités potentiels d’un investissement à la lumière de leurs objectifs financiers », a ajouté M. Gensler.

En France, l’influenceuse Nabilla avait écopé d’une amende de 20.000 euros pour pratiques commerciales trompeuses sur les réseaux sociaux. Elle avait fait de la publicité cachée pour le bitcoin en juillet 2021.

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