Insolite, des fourmis "renifleuses" pourraient détecter certains cancers

Et si des fourmis pouvaient être à l’origine des diagnostics de certains cancers ? Une équipe de chercheurs français du CNRS, de l’Inserm, de l’université Sorbonne Paris-Nord et de l’institut Curie ont mené une expérience inédite sur une centaine de fourmis. Et les résultats, publiés le 22 février dans la revue iScience, sont assez impressionnants : si une fourmi entraînée est lâchée sur une table, elle sera capable dans 95% des cas de se diriger vers l’odeur des cellules malades.

Elles ont été entraînées pour repérer trois lignées de cellules cancéreuses : des cellules de cancer des ovaires et deux types de cellules de cancer du sein. "Il n’y a aucune raison de penser que ça ne fonctionnera pas pour d’autres types de cellules cancéreuses", explique Baptiste Piqueret, l’un des chercheurs.

"Trois entraînements d’une heure ont suffi"

Des expériences récentes avaient montré les performances des chiens, pour repérer l’odeur de certaines tumeurs cancéreuses, notamment des odeurs de transpiration dans les cas de certains cancers du sein, qu’un humain ne peut pas sentir.

Néanmoins, cette technique d’apprentissage est longue – entre six mois et un an – et coûteuse, soit "des dizaines de milliers d’euros", continue Baptiste Piqueret. C’est pourquoi les chercheurs ont tenté l’expérience avec des fourmis, un insecte utilisant son odorat dans ses tâches quotidiennes et doté d’une capacité d’apprentissage rapide.

"Trois (...)

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