Inondations catastrophiques : le Brésil "pas préparé" pour un tel désastre, reconnaît Lula

Cette série d'intempéries, exacerbée par le changement climatique et le phénomène El Niño, a non seulement dévasté des communautés locales mais affecte aussi l'Argentine voisine, où des évacuations sont également en cours.

Lula a reconnu lundi que le Brésil n'était "pas préparé" pour les inondations historiques qui frappent le sud du pays, un drame qui a fait au moins 147 morts et se prolonge en raison de pluies intenses et de nouvelles crues.

"Il y a eu l'inondation d'octobre et maintenant celle-ci. J'ai tout perdu"

Signe que l'heure reste à la gestion de crise, le président Luiz Inacio Lula da Silva a reporté sine die une visite d'Etat au Chili prévue cette semaine, l'exécutif invoquant la "nécessité de suivre la situation" et de "coordonner l'assistance" aux sinistrés.

Il a annoncé qu'il se rendrait mercredi dans l'Etat du Rio Grande do Sul, pour la troisième fois depuis le début, il y a deux semaines, de ces intempéries sans précédent. "C'est une catastrophe d'une ampleur à laquelle nous n'étions pas préparés", a dit le chef de l'Etat durant une réunion avec le ministre des Finances Fernando Haddad et d'autres responsables, à laquelle participait à distance le gouverneur de l'Etat, Eduardo Leite.

Dans le quartier Harmonia de la localité de Canoas, en banlieue de la capitale régionale Porto Alegre, des habitants revenaient chez eux pour mesurer l'étendue des dégâts et sauver ce qui peut encore l'être. "Il y a eu l'inondation d'octobre et maintenant celle-ci. J'ai tout perdu", confie à l'AFP Alcedir Alves, un maçon de 58 ans.

Une crue record est attendue

Cette importante région agricole offre toujours un spectacle de chaos, entre rues inondées, champs submergés, bâtiments ravagés et axes routiers coupés. De nouvelles pluies intenses se sont abattues tout au long du week-end sur la région, gonflant à nouveau les cours d'eau et faisant craindre des dégâts supplémentaires.

Les averses se sont calmées lund[...]

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