Inondations au Brésil, États-Unis, Italie : les informations de la nuit

Intempéries au Brésil : le bilan monte à 29 morts et 60 disparus. Les pluies torrentielles meurtrières qui ont touché le sud du pays ces derniers jours sont le “pire désastre climatique” jamais vu dans l’État du Rio Grande do Sul, a réagi jeudi son gouverneur Eduardo Leite. Mercredi soir, l’état de calamité publique a été déclaré dans cette région frontalière avec l’Uruguay et l’Argentine. Plus de 600 militaires devaient être envoyés en renfort pour les opérations de secours et la distribution de vivres aux sinistrés. Les pluies ont “semé le chaos” dans cette région agricole, mettant “en danger une grande partie de ce qui n’a pas encore été récolté”, note la Folha de Sao Paulo. Des vidéos circulant sur Internet mettent en évidence l’ampleur du problème : “cultures affectées, bétail flottant” dans l’eau et routes bloquées.

Mobilisation étudiante pour Gaza : près de 2000 arrestations aux États-Unis. Le président Joe Biden a appelé jeudi au retour de l’ordre sur les campus après une série d’interpellations et de démantèlements manu militari par la police de campements pro palestiniens. À six mois des élections, le président démocrate s’est engagé sur cette question susceptible de plomber sa campagne pour affirmer que “l’ordre devait prévaloir”. “Nous ne sommes pas un pays autoritaire qui réduit les gens au silence”, a néanmoins assuré Joe Biden lors d’une courte allocution. Cette prise de position du président américain survient alors que son adversaire conservateur “Donald Trump et d’autres républicains ont profité de l’escalade des affrontements pour dépeindre les États-Unis comme étant devenus hors de contrôle”, remarque le Washington Post. “Ce sont des tarés de la gauche radicale et il faut les arrêter maintenant”, a lancé l’ancien président républicain à son arrivée à son procès à New York jeudi.

“Bronze de la discorde” : l’Italie obtient gain de cause contre un musée américain. La “Statue de la jeunesse victorieuse”, découverte au large de l’Italie en 1964, n’aurait pas dû être acquise par le Getty Museum de Los Angeles, a tranché jeudi la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Romea désormais l’autorisation de confisquer le bronze grec repêché dans l’Adriatique”, résume le Corriere della Sera. L’Italie tente depuis des décennies de récupérer cette splendide statue, entre saisie d’Interpol et démarches diplomatiques. Mais le musée Getty de Los Angeles, qui a acquis l’œuvre en 1977, a toujours refusé de la rendre. La Fondation Getty avait saisi la cour de Strasbourg pour faire annuler une décision de “confiscation” prise par la justice italienne. Mal lui en a pris : les juges ont donné raison à Rome. La Fondation Getty estimait entre autres que la statue grecque ne relevait pas du patrimoine italien. Mais dans son arrêt rendu jeudi, la cour européenne a rejeté la requête du musée américain, affirmant que “les autorités italiennes ont démontré de manière raisonnable que la statue faisait partie du patrimoine culturel italien”.

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