Les innovations du chronométreur Omega « au service des athlètes » de Paris 2024

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Alors que le coup d'envoi des Jeux olympiques de Paris approche à toute vitesse, la ferveur tarde encore à gagner les Français. Un état d'esprit passager pour Raynald Aeschlimann : « À la première médaille française, le vent tournera », prophétise, confiant, le PDG d'Omega.

Et il sait de quoi il en retourne : l'horloger helvète s'apprête à disputer sa 31e édition des Jeux olympiques, dont il est le chronométreur officiel et exclusif depuis ceux de 1932, disputés à Los Angeles. Un partenariat historique avec le CIO – d'ores et déjà renouvelé jusqu'au centenaire de 2032 – qui permet à Omega de se réclamer des valeurs de l'olympisme.

Cette mission est orchestrée par les experts du lab Swiss Timing, filiale du groupe Swatch née en 1972 de la fusion des savoir-faire en chronométrage des maisons Omega et Longines. En pratique, le rôle de la division Omega Timing est loin de se cantonner à la simple mesure du temps. Start and stop, distances, performances, production télé… Un contrôle complet allant de la mesure et du traitement des données à leur partage en temps réel avec le monde entier au moyen de 350 tonnes de matériel.

Les compétences requises font appel à un panel de métiers : spécialiste en fréquences, physicien, analyste de données (ou « data analyst »), ingénieur, développeur, technicien, électronicien… On n'est plus tout à fait dans le champ sémantique de l'horlogerie, bien que là aussi le souci de la précision soit la mère des batailles.

180 personnes de [...] Lire la suite