Inglourious Basterds : Comment Mélanie Laurent et Diane Kruger ont conquis Quand Tarantino

Certaines montées des marches du Festival de Cannes marquent les mémoires. Celle de l’équipe d’Inglourious Basterds en fait partie. Le 20 mai 2009, entouré de ses acteurs, Brad Pitt, Diane Kruger, Daniel Brühl, Christoph Waltz…, le réalisateur star improvise, sur la BO de Pulp Fiction, une danse endiablée avec son actrice vedette, la Française Mélanie Laurent. Cette ambiance festive et cool (le mot préféré du cinéaste) n’a rien d’une pose médiatique : elle reflète leur formidable complicité née sur le tournage.

“Une farce guerrière”

Metteur en scène iconoclaste, Tarantino revisite dans son sixième long-métrage la Seconde Guerre mondiale. Avec lui, les canons du film de guerre sont forcément détournés, malmenés, raillés, voire assumés pour le meilleur et pour le show. Mister T – c’est aussi pour cela qu’on l’aime – n’est jamais là où on l’attend. À l’exception de son amour pour les actrices qui, de Jackie Brown à Kill Bill, ne se dément pas. En adepte du pied de nez, il offre le premier rôle à une femme pour un film de guerre, genre masculin s’il en est. Et, parce que l’action de cette lointaine évocation des 12 Salopards (Robert Aldrich) se déroule dans le Paris occupé, Tarantino a voulu une actrice française.

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