INFO JDD. L'ultimatum du gouvernement aux enseignes de la grande distribution

Chaque année, producteurs agricoles, acteurs de l'industrie agro-alimentaire et distributeurs se retrouvent autour de la table pour négocier les prix. Et ceux-ci sont censés être plus justes en faveur des agriculteurs depuis l'entrée en vigueur de la loi Egalim en 2019, qui vise notamment à améliorer la répartition de la valeur entre les différents acteurs de la chaîne alimentaire. Mais du côté du gouvernement, on estime que certains, du côté de la grande distribution notamment, ne jouent pas le jeu.

Alors que les négociations commerciales sont en cours – et sont prévues pour durer jusqu'à fin février, début mars – le ministère de l'Agriculture va demander une augmentation des contrôles de la DGCCRF et a donné quinze jours aux distributeurs pour se conformer aux obligations prévues par la loi Egalim sous peine de sanctions.

Les sanctions peuvent aller jusqu'à 2% du chiffre d'affaires de l'entreprise

Ces contrôles visent notamment à vérifier que les indicateurs sur les prix de production, prévus par le texte, sont bel et bien indiqués dans les contrats signés entre les producteurs et les distributeurs. Car en leur absence, impossible de déterminer si le prix d'achat au producteur est correct. Des contrôles seront également exercés sur les prix de vente. Selon le ministère de l'Agriculture, les sanctions peuvent aller jusqu'à 2% du chiffre d'affaires de l'entreprise. On assure qu'en cas de manquement la réponse sera "très agressive". Le ministre de l'Agriculture, Julien Deno...


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