Sébastien Cauet actuellement en garde à vue devant la brigade des mineurs
Sébastien Cauet est visé par au moins cinq plaintes déposées par des femmes, qui dénoncent des faits de viols et d'agressions sexuelles.
Selon des sources concordantes à BFMTV, Sébastien Cauet est en garde à vue devant la brigade des mineurs, où il était convoqué, depuis le mercredi 22 mai matin.
L'animateur est visé par au moins cinq plaintes déposées par des femmes, qui dénoncent des faits de viols et d'agressions sexuelles. Depuis le début de l'année, ces plaignantes ont été interrogées successivement par la brigade des mineurs.
De son côté, Sébastien Cauet clame son innocence depuis le début. Il a déposé lui aussi des plaintes, notamment pour dénonciation calomnieuse et tentative d'extorsion aggravée. Il avait été entendu en fin d'année dernière par la brigade de répression de la délinquance aux personnes, mais en tant que plaignant.
"Il s'est rendu librement, et à sa demande"
"Comme il le demande depuis de nombreux mois, Sébastien Cauet est actuellement entendu par les enquêteurs pour les faits qu’on lui reproche dont la presse s’est fait l’écho et qu’il conteste", réagissent Simon Clemenceau et Xavier Autain, les deux avocats de l'animateur.
"Il s’est rendu librement, et à sa demande, auprès des services d’enquête pour pouvoir répondre, point par point, à toutes les questions posées." "Le temps de la justice n’est pas celui des médias. Sébastien Cauet appelle à la retenue et rappelle le principe de présomption d’innocence", rapportent les deux conseils de l'animateur.
Par le biais de ses deux avocats, l'animateur, débouté le mardi 7 mai dans son litige qui l'opposait à NRJ, rappelle "qu'une enquête est également en cours auprès du parquet de Nanterre pour les faits qu’il dénonce de cyberharcelement, de dénonciation calomnieuse et de tentative d’extorsion de fonds et espère que les auteurs de ces faits pourront être bientôt arrêtés et stoppés".
Cauet "regrette que l'enquête pour extorsion de fond actuellement en cours n’ait pas fait l’objet d’un traitement diligent par le parquet de Nanterre qui aurait permis de mettre un terme à des infractions pourtant toujours en cours", ajoutent ses avocats.