Émeutes en Nouvelle-Calédonie: un gendarme mort après une blessure par balle
Nicolas Molinari, un gendarme de 22 ans, est mort ce mercredi 15 mai après avoir été atteint par balle lors des émeutes en Nouvelle-Calédonie, a annoncé la Gendarmerie nationale.
"Victime d’un tir par arme à feu", il a été transporté à Plum, au Régiment d’infanterie de marine du Pacifique Nouvelle-Calédonie (RIMAP-NC) pour être pris en charge. Il succombe à 23h46, heure locale, détaille la gendarmerie dans un communiqué.
Âgé de 22 ans, célibataire sans enfant, Nicolas Molinari est entré dans la gendarmerie en 2020, comme gendarme adjoint volontaire. "Admis en 2022 au concours de sous-officier de gendarmerie", il a choisi "la gendarmerie mobile et l’escadron de gendarmerie mobile 211/1 de Melun, en Île-de-France".
Une balle "en plein front"
"Il est mort après une nuit de protection dans un endroit particulièrement dangereux", a détaillé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, lors des questions au gouvernement au Sénat.
"Les 'vieux', comme on dit chez vous en Nouvelle-Calédonie, sont venus parler aux gendarmes, il a retiré son casque et il s'est fait tirer dessus en plein front", a-t-il ajouté.
Sur le réseau X, Emmanuel Macron a fait part de sa "vive émotion". "La Nation pense à sa famille, à ses proches, à tous ses frères d'armes dont l'engagement pour nous protéger force le respect", a-t-il écrit.
Le territoire français du Pacifique sud est en proie à une situation insurrectionnelle, sur fond de contestation de la réforme constitutionnelle votée mardi par l'Assemblée nationale. L'Élysée a annoncé ce mercredi un bilan de trois morts, en plus du gendarme tué.