Infiltré(e) (France 2) - Thierry Neuvic : "C’est très facile de travailler avec Audrey Fleurot"

Comment vous êtes-vous retrouvé sur ce projet ?

Thierry Neuvic : Tout part de ma rencontre avec Emmanuel Daucé et Frédéric Krivine, créateurs du projet, avec qui j’avais fait une autre série en 2020, Une belle histoire, sur France 2. Ce duo est un gage de qualité. On s’était très bien entendus et, étant plutôt timide, j’avais exprimé à demi-mot mon envie de retravailler avec eux. Comme c’était visiblement réciproque, ils m’ont soumis des projets, dont Infiltré(e). On en a discuté. Même si je ne suis pas auteur, bien sûr, j’ai apporté de petites touches. Je suis donc entré dès le début dans cette aventure.

Il s’agit de votre première collaboration avec Audrey Fleurot…

C’est très facile de travailler avec elle. C’est une grande actrice. Les jours où les scènes étaient un peu plus compliquées à articuler, on prenait le temps d’échanger, elle et moi, puis de se concerter avec le réalisateur, Jean-Philippe Amar. Quand vous avez deux personnes passionnées par leur travail qui s’écoutent et travaillent de concert, ça marche vraiment tout seul.

Cette série marque les esprits grâce à son réalisme. Est-ce un aspect que vous avez particulièrement travaillé ?

C’est principalement un travail de mise en scène. Ce que j’aime beaucoup, dans cette série, et qui la différencie des autres, c’est ce mélange d’hyperréalisme et de poésie, comme les gouttes de pluie qui coulent, à l’image d’un monde qui pleure.

Vous avez 53 ans et bientôt trente ans de carrière. Qu’est-ce qui vous motive le plus dans vos choix d’acteur ?

C’est très basique : je lis un scénario, soit ça me plaît, soit ça ne me plaît pas. Et après, c’est un package : Qui sont les autres acteurs ? Où cela se tourne-t-il ? Quelle est la trajectoire de mon personnage ? Ai-je le temps ? C’est instinctif, je ne me lance pas dans des réflexions philosophiques. Et peut-être qu’un projet que j’accepte aujourd’hui, je l’aurais refusé six mois plus tard.

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