Indignation après l’attaque contre un hôpital pour enfants à Kiev

La “colère” contre la Russie “gronde”, selon les mots d’Al-Jazeera, alors que le plus grand hôpital pour enfants d’Ukraine a été touché, celui d’Okhmatdyt à Kiev, dans une série de frappes aériennes lancées par Moscou sur des villes ukrainiennes lundi 8 juillet.

Trente-six personnes ont été tuées dans le pays, dont au moins deux dans l’établissement pédiatrique, selon les autorités ukrainiennes.

The Guardian indique avoir vu “de nombreux jeunes patients cancéreux en détresse pendant l’évacuation” de l’hôpital pour enfants, “certains à peine vêtus et avec des tubes médicaux encore attachés à eux”.

Le moment où le missile a frappé le bâtiment était “comme dans un film” avec une “grande lumière, puis un son horrible”, a témoigné Lesia Lysytsia, médecin à l’hôpital, auprès de la BBC qu’“une partie de l’hôpital a été détruite et un incendie s’est déclaré dans une autre partie. Il est vraiment très endommagé - peut-être 60 à 70 % de l’hôpital”, a-t-elle ajouté.

Condamnations

Kiev et les dirigeants occidentaux et de l’ONU ont condamné cette attaque massive, “l’une des plus meurtrières de cette année”, rapporte la chaîne britannique, tandis qu’“un nombre inconnu de personnes” pourraient être piégées sous les décombres de l’hôpital.

Lors d’une conférence de presse à Varsovie où il effectue une visite, Volodymyr Zelensky a réclamé aux Occidentaux, une “réponse plus forte” à la Russie, et la convocation d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.

Un porte-parole d’António Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a déclaré qu’il condamnait fermement les frappes “particulièrement choquantes” contre l’hôpital pour enfants et un autre établissement médical.

La Russie, “qui a pris pour cible des infrastructures civiles tout au long de la guerre”, a nié toute responsabilité dans les décès survenus lundi, écrit The Guardian.

Outre la capitale, la salve de frappes a touché un certain nombre de villes, “dont Dnipro et Kryvyi Rih, la ville natale (du président Volodymyr) Zelensky, entre autres”, note le Washington Post.

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