Indiens bloqués en France, Nigeria et Brésil : les informations de la nuit

Immigration clandestine : un avion bloqué cinq jours en France renvoyé à Bombay. Un avion bloqué depuis jeudi à l’aéroport de Vatry (Marne) a été renvoyé lundi à Bombay, où il a atterri dans la journée. L’avion, en provenance de Dubaï et à destination du Nicaragua, avait fait une escale technique en France, où il avait été immobilisé avec ses 303 passagers indiens. Les autorités françaises soupçonnaient certains passagers d’être des “passeurs” conduisant les passagers au Nicaragua pour les faire entrer illégalement aux États-Unis et au Canada. Après plusieurs jours d’enquête, l’avion a finalement été renvoyé à Bombay, avec 276 passagers à bord. Le Times of India explique que “vingt-cinq passagers” sont restés en France “pour y demander l’asile”, et que deux autres ressortissants indiens – interrogés par un juge d’instruction durant l’enquête “n’ont pas été autorisés à quitter [la France] et feront probablement l’objet de poursuites”.

Nigeria : plus de 160 morts dans des attaques de groupes armés. Des groupes armés, qualifiés localement de “bandits”, ont mené ce week-end une série d’attaques dans l’État nigérian du Plateau, faisant au moins 160 morts et plus de 300 blessés. La région, située dans le centre du pays, “est marquée depuis plusieurs années par de vives tensions ethniques et religieuses”, notamment “entre bergers musulmans et fermiers chrétiens”, observe Al-Jazeera. Au moins 113 personnes ont été tuées la circonscription de Bokkos, et plus de 50 autres dans la circonscription voisine de Barkin Ladi.

Brésil : “l’ennemi public numéro un” de Rio se rend à la police. Luís Antônio da Silva Braga, chef du principal groupe paramilitaire de l’État de Rio de Janeiro, s’est rendu à la police la veille de Noël, ont annoncé les autorités brésiliennes. Le milicien, en cavale depuis 2018 et plus connu sous le nom de “Zinho”, “faisait l’objet de douze mandats d’arrêts” pour diverses activités criminelles, souligne O Globo. Selon le quotidien, la mort en octobre de son “neveu et bras armé” Matheus da Silva Rezende, dans un échange de tirs avec la police, expliquerait en partie la reddition de Zinho.

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