"J'ai supprimé tous les sons et toutes les couleurs" : Indiana Jones comme vous ne l'avez jamais vu dans une nouvelle version du film de Spielberg !

Paramount Pictures
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Steven Soderbergh est un réalisateur passionné, notoirement cinéphile, véritable touche-à-tout, et de surcroît technophile, adepte d'expérimentations de nouveau matériel lors de ses tournages. Mais il brûle aussi d'une passion dévorante que peu de gens connaissent, hormis bien entendu les cercles d'initiés. Sa grande marotte, c'est le montage... et le remontage de films.

Il lui arrive même, à titre privé, -une nuance très importante vu les problèmes juridiques qui ne manqueraient pas de pointer- d’imaginer des versions très personnelles de classiques du cinéma. En 2015, il s'est ainsi livré à un remontage du chef-d'oeuvre de Stanley Kubrick, 2001 l'odyssée de l'espace. Il a aussi remonté une version du chef-d'oeuvre maudit de Michael Cimino, La Porte du paradis, dans un montage de 108 minutes (!) ou le Psychose d'Hitchcock.

Indy en noir & blanc

En 2014, il s'est carrément attaqué à une nouvelle version du premier volet des aventures d'Indiana Jones, Les Aventuriers de l'Arche perdue. Si si ! Et pas qu'un peu. Adieu toutes les couleurs, et place au noir & blanc. Aucun dialogue. Exit aussi la bande originale de John Williams, place à une bande originale de Trent Reznor et Atticus Ross, piochée dans Social Network et Millenium : les hommes qui n'aimaient pas les femmes.

Sur son site personnel, il expliquait ainsi sa démarche, tout en précisant bien qu'elle était "dans un but éducatif". La principale chose que Soderbergh souhaite est que l'on regarde a…

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