Incroyable découverte de chewing-gums préhistoriques

Nos ancêtres aussi mâchonnaient de la matière molle. Mais il y a 10 000 ans, les chewing-gums n'étaient pas fabriqués à partir d'un dérivé de pétrole. Ils étaient composés d'écorce de bouleau chauffée, aussi appelée de la poix ou de la résine. C'est ce que nous apprend une nouvelle étude publiée le 18 janvier dans Scientific Reports, rapportée par ses auteurs dans The Conversation. Mais ce qui intéresse vraiment les scientifiques, c'est ce que ces chewing-gums disent des chasseurs-cueilleurs qui les ont mâchés.

Car l'ADN retrouvé sur cette poix, sur laquelle des marques de dent sont toujours visibles, est d'une aide précieuse pour mieux comprendre le mode de vie de cette population ancestrale de la période mésolithique, qui vivait dans le sud-ouest de la Suède, près de Göteborg, il y a environ 9 700 ans. Retrouvés il y a une trentaine d'années, ces 90 bouts de chewing-gum n'étaient pas très utiles à l'époque. Mais les techniques d'analyses ont progressé, et désormais, on peut reconstituer grâce aux gènes emprisonnés dans cette matière végétale fossilisée le dernier repas de celles et ceux qui l'ont recraché. Car il s'agirait surtout de profils de jeunes femmes et de jeunes hommes.

Dans les résidus ADN provenant de la salive de ces jeunes de la Préhistoire, les scientifiques suédois ont découvert notamment du cerf, de la truite, peut-être aussi du canard, mais aussi de la noisette et probablement des pommes. Mais ce qui sort de cette analyse peut aussi nous en dire plus sur l'état (...)

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